45e anniversaire de AA France : le congrès de Versailles

Publié le par DouglAAs

J'y étais !  Voilà ce qui m'est venu à l'esprit en pensant à cet article que je me proposais d'écrire dans le blogue du groupe. Tous les cinq ans, AA France organise un congrès pour fêter de façon plus particulière que les autres années l'anniversaire du premier groupe AA qui a ouvert en 1960. Beaucoup d'émotions lors de la plénière de samedi qui regroupait sur scène aussi bien des membres anciens de AA que des Al-anon, mais aussi des alliés naturels faisant partie du conseil d'administration.  Tous les thèmes abordés dans les 39 réunions de samedi étaient intéressants :  j'ai assisté aux réunions qui me concernaient plus particulièrement aujourd'hui. La rigoureuse honnêteté, l'acceptation, les malaises dus à nos attentes vus par les Al-anon, la rencontre avec nos administrateurs et la transmission du message par le groupe, autant de thèmes qui m'interpellent. Ce congrès m'a donné l'occasion de rencontrer de nombreux ami(e)s, de revoir des anciens, mais aussi d'avoir le bonheur de voir des nouveaux (certains venant en AA pour la première fois à l'occasion du congrès). Ce brassage m'a beaucoup apporté. Lors des réunions, j'ai pu partager à chacune d'elle, j'ai écouté, j'ai aussi pleuré pendant la plénière. La chaîne d'union à la fin de la plénière, avec ces quelques 1.200 personnes qui entonnent la prière de la sérénité provoqua  en moi une montée d'émotion très forte. La force du mouvement était "palpable".  L'ambiance sereine, le quasi-recueillement pendant les réunions étaient des plus, des cadeaux immenses pour tous ceux présents. Moi qui avais posé le verre le jeudi 16 novembre 2000, deux jours avant le congrès des 40 ans de AA France, m'étais promis, avec la grace de Dieu tel que je le conçois,  d'assister à celui de 2005 si le cadeau de l'abstinence m'était fait. Aujourd'hui, mon combat contre l'alcool est toujours autant d'actualité. Les partages entendus m'ont rappelé, si besoin était, que rien n'est gagné.  L'alcool est très insidieux et la maladie est dite par les médecins "multi-récidivante" comme d'autres maladies, ce n'est pas propre à l'alcoolisme. Alors, j'ai pris une énorme dose d'amour , de joie et j'ai vécu un temps plein de bonheur avec mes ami(e)s connus et inconnus. Je ressors grandi de cette expérience. Je suis heureux d'appartenir à cette belle fraternité. Je me souhaite plein d'autres congrès dans l'abstinence.

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I
les grands rassemblements permettent de voir à quel point le mouvement est riche et précieux de centaines d'entités qui luttent contre le même fléau qui se battent contre la même maladie. savoir que l'on est entouré par les membres d'une communauté active, vivante, riche des personnalités qui la composent, est sans doute le plus beau soutien, le plus beau témoignage d'une foi intense liant les individus face à l'adversité.<br /> il est des moments forts qui restent à jamais gravés dans la mémoire et qui reviennent vivaces les jours de doute, de vâgue à l'âme.<br /> apprendre que l'on est ainsi entouré par des milliers de pairs souffrant de le même fragilité mais luttant avec une force égale est le plus précieux des gage d'une réussite possible.<br /> l'abstinence est un bien précieux et partagé.
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